Que nos survivants fassent ALLIANCE avec TOI et NOUS ! C'est l'appel impératif qui sort en permanence des ÂMES de ces millions de victimes de Sandbostel et d'ailleurs. PRO EUROPA : Communion des Saints reliera toutes les âmes des Vivants et des Morts
Etes-vous d’accord que l'on nous déguise la VERITE ?
La presse et les médias déguisent l’information européenne, ce qui n’est pas autre chose que de l'intoxication ? Un nouvel exemple, tout récent :
Dans un quotidien du lundi 21 février 2005, à la Une et à la meilleure place, et en titre ,
on peut lire : 76,7 % approuvent la Constitution européenne,
et en très gros : Les Espagnols fixent haut la barre du « oui »
et sous la photo : Le couple royal a donc dit « oui » à la Constitution européenne
Attention ! Pour la bonne compréhension de nos commentaires qui suivront, nous nous devons de recopier in extenso cet article que nous écrivons en italique pour le différencier du nôtre :
Sous la photo du roi et de la reine, en train de voter :
Comme tous les Espagnols majeurs, les membres de la famille royale jouissent du droit de vote. Mais ils ne l’exercent jamais lors des élections législatives, par exemple, dans un souci de neutralité. Hier, toutefois, Juan Carlos et la reine Sofia se sont rendus dans un collège madrilène dès 9 h 15 pour remplir leur devoir électoral : le roi ne manque jamais, en effet, une occasion pour rappeler son credo européen. Comme 76,7 % des Espagnols, le couple royal a donc dit « oui » à la Constitution Européenne. Et comme tous les votants, le roi a dû montrer ses papiers d’identité (ci-dessus). Voir page 2
Page 2, en petit titre : Seulement 42 % d’électeurs, mais 76,7 % approuvent la Constitution européenne. En gros titre : L’Espagne fixe haut la barre du « oui ». En petits caractères :
Les électeurs espagnols ont, comme prévu, dit un large « oui » (76,7 %)au projet de Constitution européenne qui leur était soumis hier. Mais seuls 42 % 3 d’entre eux se sont rendus aux urnes.
Pour un coup d’essai, c'est un coup de maître, salué hier soir dans toute l’Europe comme un « signal fort »et une voie à suivre. L’Espagne donne 76,7 % de voix au « oui » à la Constitution européenne( 17,25 % de « non » et 6,03 % de blancs). Première de dix pays européens à donner la parole aux électeurs sur un sujet à la fois politique et technique, l’Espagne place très haut la barre du « oui ».
Pour son Premier ministre socialiste, José Luis Zapatero, c’est un succès. Mais la participation de moins d’un électeur sur deux montre la faible mobilisationqu’une campagne molle avait laisser présager. Avec autour de 42,32 % de votants, l’Espagne ne retrouve pas la participation des élections européennes de jui, qui s’était établie à 45 %, déjà en nette baisse par rapport à la participation moyenne aux scrutins européens précédents (58 %).
Des chiffres peu élevés après une campagne sans relief que la mobilisation de Jacques Chirac, puis Gérard Schröder et encore vendredi, de François Hollande, n’a pas contribué à animer vraiment.
Après l’Espagne, le Portugal (avril), les Pays-Bas (avril ou mai) et la France se préparent à leur référendum. Pour la France, la date sera fixée par le président e la République après le vote du Congrès du Parlement approuvant les modifications préalables de la Constitution française, lundi prochain. Alors qu’on l’attendait début juin, puis fin mai, le référendum pourrait être fixé, si les conditions techniques le permettent, au dimanche 8 mai, jour du 60ème anniversaire de l’armistice qui mit fin à la Seconde Guerre mondiale.
Le symbole de la paix européenne.
(Fin de l’article non signé)
Pro Europa, le mouvement qui diffuse la doctrine Robert Schuman, ignore le nom de l’auteur de l’article qui se poursuit en page 2, puisqu’il n’est pas signé. Peut-être est-ce toute une équipe de rédaction qui a sorti l’article, Lui ou elle devraient bien vérifier leur copie !
En effet, « Pro Europa » regrette amèrement que l’article , partisan, se termine en présageant « que le vote se tiendra selon les probabilités le dimanche 8 Mai, jour du 60 ème anniversaire de l’armistice qui mit fin à la seconde guerre mondiale. Le symbole de la paix européenne »
Ces propagateurs du « oui » ignorent (c’est un comble !) le point d’histoire majeur qui explique l’existence même de l’Europe.
Ce n’est absolument pas le 8 Mai 1945, le jour où les alliés obtinrent enfin la reddition sans condition de l’Allemagne nazie, qui est le symbole de la paix européenne. Loin s’en faut!
Le symbole de la paix ne s’est exprimé que cinq années plus tard, le 9 Mai 1950 dans le salon de l’Horloge du Ministère des Affaires Etrangères à Paris lorsque la déclaration solennelle au monde entier fut proclamée par le Ministre français, Robert Schuman. C’est par un geste de Réconciliation inattendu et généreux à l’ennemi de la veille qu’il offrit avec beaucoup de délicatesse les conditions d’une Solidarité exemplaire entre les peuples. Il savait que ces valeurs humaines donneraient la Paix à cette Europe qu’il a enfanté. Et c’est bien pour cette raison que le premier parlement européen décida à l’unanimité de donner officiellement à Robert Schuman, et à lui seul, le titre de Père de l’Europe, Jean Monnet, son équipier qui l’avait fortement aidé, recevant celui de Citoyen d’Honneur de l’Europe.
Voilà ce que l’auteur aurait dû publier pour établir une information compréhensible et de plus historique. Il était inutile de se réjouir inconsidérément du piètre résultat obtenu en Espagne.
Car, enfin, pour revenir à la réalité des faits, le résultat final confirme que seulement 32 % des espagnols votants ont dit « oui » à la constitution européenne proposée, soit environ 10 millions de voix sur les quelques 360 millions qui s’exprimeront en Europe.
A la lecture de ces résultats mathématiques (et non politiques) pensez-vous vraiment encore que les espagnols ont fixé ‘haut’ la barre du « oui » ?
N'est-ce pas plutôt de la supercherie que l’on veut instiller dans nos esprits ?..
En effet, cette manière d’informer est d’autant plus grave (parce que déloyale) que ce très mauvais résultat n’a été acquis qu’après la distribution, gratuite bien évidemment, de 6 millions d’exemplaires de la Constitution européenne ( des livrets de 165 pages au format 180x120) et de 20 millions de brochures explicatives- vous avez bien lu - pour seulement un résultat de 10 millions de « oui » ! (C’est pas rentable mais c’est normal, dirait en s’esclaffant, n’importe quel expert en management). Oui, parce que vous voudriez peut-être savoir qui paie cette propagande ? Le pays ou l’Europe ? De toute façon c’est le citoyen européen, c’est NOUS. Et de plus il ne faut pas oublier les frais de voyage et de déplacement pour ce triumvirat d’étrangers, très hétérogène d’ailleurs, composé de Messieurs Chirac, Schröder et Hollande, qui s’est déplacé spécialement par avions, chacun à sa manière mais pas tous ensemble. Dans un style théâtral et provocateur même mensonger, relayés par les médias audiovisuels, eux-mêmes convertis en représentants de commerce, ils osèrent affirmer devant des gens mal informés, que de ne pas voter « oui », ce serait renier l’Europe !
Cette affirmation provocatrice fait mal à ceux qui veulent rester purs dans leurs convictions intimes; Dans leur for intérieur, ça leur fait mal, très mal. Ils ont l’impression de subir la violation de conscience par des gens excités. Nous connaissons des européens de très grande qualité en Europe qui vraisemblablement ne voteront pas « oui », parce qu’ils ne sont pas d’accord sur les orientations prises par ces excités qui ne craignent pas publiquement d'offenser la volonté du Père.
Et pour terminer cet article, l'auteur mettait la cerise sur le gâteau en présentant la photographie du Roi et de la Reine d’Espagne en train d’accomplir leur devoir électoral, ce qui d'ailleurs un formidable exemple pour le peuple espagnol et pour tous les citoyens d'Europe.
Mais en ajoutant que « le couple royal a donc dit « oui » à la constitution européenne », l'auteur violait ainsi le secret des urnes, car nul n’a le droit d’affirmer que le roi et la reine, qui agissaient en leur propre conscience de catholiques romains, ont voté "oui" !.
Devant cette mascarade mondialisée, on se trouve complètement désemparé de découvrir les méthodes employées.
On se sent bien loin de la vraie démocratie, celle que Robert Schuman nous a enseignée dans le livre qu’il écrivit en 1963 et qui s’intitule « Pour l’Europe » ; C’est au chapitre troisième, dans les pages 53 à 78, que l’on y trouve certaines définitions de très haute portée :
Le titre : L’Europe, c’est la mise en œuvre d’une démocratie généralisée dans le sens chrétien du mot. Page 56 : La démocratie doit son existence au christianisme. Elle est née le jour où l’homme a été appelé à réaliser dans sa vie temporelle la dignité de la personne humaine, dans la liberté individuelle, dans le respect des droits de chacun et par la pratique de l’amour fraternel à l’égard de tous. Jamais avant le Christ pareilles idées n’avaient été formulées. La démocratie est ainsi donc liée au christianisme, doctrinalement et chronologiquement. Page 59 : La loi universelle de l’amour et de la charité a fait de tout homme notre prochain. Page 68 : La démocratie ne s’improvise pas ; l’Europe a mis plus d’un millénaire de christianisme à la façonner. Page 70 : Je conclus avec Bergson que « la démocratie est d’essence évangélique parce qu’elle a pour moteur l’amour ». La démocratie sera chrétienne ou elle ne sera pas. Un démocratie anti-chrétienne sera une caricature qui sombrera dans la tyrannie ou dans l’anarchie. Page 78 : Et cet ensemble ( la Communauté du Charbon et de l’Acier, l’Euratom et le Marché Commun) ne pourra et ne devra pas rester une entreprise économique et technique : il lui faut une âme, la conscience de ses affinités historiques et de ses responsabilités présentes et futures, une volonté politique au service d’un même idéal humain.
C’est dans la dernière phrase de ce chapitre que se trouve condensé, nous semble-t-il, l’essentiel du testament spirituel européen de Robert Schuman qui est d’ailleurs toujours d’actualité.
Le Père de l’Europe, ce grand visionnaire, est absolument formel.
Il dicte à ses enfants que nous sommes ses dernières volontés.
Relisez bien et réfléchissez….
Que ferait Robert Schuman à notre place ?
Et maintenant, en conscience, sommes-nous vraiment certains que les Espagnols aient fait le bon choix ?
Vos réactions, svp, à : bernard.le-godais@tiscali;fr
pro-europa | 17 h 00 | Rubrique : | Màj : 28/02/05 à 19 h 36